La Garantie Mutuelle des Fonctionnaires, connue sous le sigle GMF, propose divers services dans le secteur de l’assurance. Ces offres sont essentiellement dédiées aux agents du service public, en l’occurrence aux fonctionnaires. L’assurance vie présentée par la GMF est adaptée aux besoins du souscripteur. Néanmoins, à l’instar des autres contrats d’assurance, il peut la résilier à tout instant.
Pourquoi clôturer une assurance vie à la GMF ?
L’assurance vie constitue l’unique offre d’une entreprise d’assurance qui peut être fermée à n’importe quel moment par l’intéressé. En d’autres termes, il peut la résilier sans attendre un préavis ou l’échéance du contrat. Par ailleurs, aucun justificatif ne lui sera demandé.
La fermeture définitive de ce contrat peut être demandée par le souscripteur dans le cas où l’offre lui serait insatisfaisante. Entre autres, les taux d’intérêt proposés par la GMF pourraient être moindres. Il pourrait également résilier ce contrat, car il peut avoir un besoin immédiat en argent.
Les démarches à suivre
En principe, le contrat de l’assurance vie GMF est reconduit automatiquement. Cet accord, relativement souple, peut être mis fin à tout instant par le souscripteur en envoyant une lettre recommandée auprès des responsables concernées. En l’occurrence, il s’agit du service de résiliation Assurance vie, épargne et prévoyance de la GMF. Il est à noter que cette lettre est jointe préalablement au contrat au moment de sa signature.
Le courrier recommandé avec accusé de réception sera envoyé au :
76 rue Prony, 75857 Paris Cedex 17, GMF Vie.
En outre, l’assuré doit y joindre une copie du contrat ainsi que le dernier relevé qui comprend la situation de l’épargne et son RIB. Dans cette optique, l’entreprise peut manifester son intérêt à racheter l’assurance. Néanmoins, elle doit exécuter la demande au plus tard 2 mois après la réception de la lettre.
Quels risques envisager
Avant de résilier ce contrat, le souscripteur doit lire attentivement les conditions générales définies par la GMF. En d’autres termes, il s’agit de l’existence de pénalités relatives à la clôture du contrat avant son échéance. Bien que ce dernier puisse prendre fin à tout moment, des sanctions pécuniaires peuvent être jointes à la procédure. Toutefois, elles ne doivent pas être supérieures à 5 % de la valeur de rachat.
Au regard de la loi, elles sont également appliquées sur les plus-values perçues durant la souscription à l’assurance. En effet, elles sont taxées au titre de l’impôt sur le revenu. Les taux varient en fonction de la durée du contrat. Dans le cas d’une fermeture anticipée, un prélèvement de 35 % sera effectué sur l’intérêt. Il diminue à 15 % pour les contrats résiliés entre 4 à 8 ans. Après 8 ans, le taux d’imposition est de 7,5 %.